Le Hard-Bop à son meilleur...
La quintessence du combat amical entre deux souffleurs, qui en plus étaient des gentlemen...
Deux ténors aux voix distinctes, et dont les chemins se croisent pour la première et la dernière fois...
Sonny Rollins et la section rythmique de Miles Davis, circa 1956 (Red Garland, Paul Chambers, Philly Joe Jones), avec en ouverture 12 minutes d'un duel enlevant de ténor:
Sonny Rollins, la vedette de l'époque vs.
John Coltrane, le jeune loup, si controversé, du Miles Davis Quintet.
Fascinant de comparer la différence de style entre les deux...
John Coltrane, sonorité plus pincée, style plus énergique, et qui semble précéder le tempo
vs Sonny Rollins, son plus ample, plus majestueux, et jouant du temps comme s'il en avait à revendre. L'incandescence vs la puissance dans un dialogue où on n'a pas plus de mal à identifier les protagonistes que s'ils utilisaient leurs propres voix!
That said, Coltrane’s fearlessness is front and center as he takes the first solo, firing flurries and fusillades from the high end of his tenor sax. He is definitely on his game for the time. He's a willing teammate as he trades fours with Rollins on an ending dialogue where the two players happily finish each other’s thoughts.Parfaitement résumé, si vous voulez mon avis! En plus, c'est un disque OJC (Original Jazz Classics), un petit moment de bonheur audiophile mono!
The proof of the pudding is in Rollins’ first solo. Taking the tonal low road to Coltrane’s high attack, Rollins’ tenor has a shape and substance Coltrane lacks. This not only adds to the contrast that should otherwised elude this instrumental airing, but also demonstrates the scope of Rollins’ sound. At this point Trane had chops, but Rollins had soul, and the disparity is conspicuous.