mercredi 28 juillet 2010

Meilleur que OK COMPUTER???


Dans le genre hyperbolique, on peut difficilement faire mieux aujourd'hui...
La BBC vient de faire une critique dithyrambique du nouvel opus de nos Arcade Fire...
Lisez la conclusion:
it’s important to remember that Arcade Fire’s journey from underground obscurity to chart-topping acclaim has been at a trajectory decidedly different to many a music industry heavyweight, more happy accident than orchestrated intent. Emerging from a previously unexplored beyond, their story has always been theirs alone to tell. And The Suburbs is their most thrillingly engrossing chapter yet; a complex, captivating work that, several cycles down the line, retains the magic and mystery of that first tentative encounter.
You could call it their OK Computer.
But it’s arguably better than that.
Si cette conclusion s'avère justifiée, il sera permis de parler de Arcade Fire comme du groupe rock anglo-saxon le plus important des années 2000.

mardi 27 juillet 2010

Dylan mono... WOW!

Par contre, pour faire contre-poids au billet aigre-doux précédent, reconnaissons à Sony leur travail pratiquement impeccable concernant l'héritage de Bob Dylan. On parle de la magnifique série Bootleg Series, bien sûr. On parle des rééditions exemplaires sur SACD. Et maintenant, un an après les Beatles, on parle d'un coffret mono pour l'automne.





Each album in “The 8-CD set of Dylan’s earliest albums in mono” will have a paper sleeve and the set will be in a slipcase, with a booklet, including liner notes by Greil Marcus. The albums will be from “Bob Dylan” to “John Wesley Harding” and it is believed that all are being freshly mastered for this release, using first issue copies of the mono LPs for reference, in order to ensure that they get the sound to match that on the albums when they were first released. Back at that time, albums were principally mixed for mono release, with less care and attention being paid to the stereo mixes, and many collectors prefer the mono versions. None have been issued officially on CD in mono before, although mono bootleg CDs are not unknown.

Ah, si seulement, maintenant qu'il en assurent la garde, l'héritage de Hendrix pouvait hériter du même respect...

Hires or not hires: ou comment l'industrie du disque se tire dans le pied 123e partie

Ah je les adore...
Aux premières lignes des geignards anti-Internet.
L'industrie du disque.
Oui, oui, cette industrie incapable de gérer son hallucinant patrimoine culture avec ne serait-ce qu'un peu de discernement;
cette industrie qui n'a jamais hésité à tromper sa force vive, les musiciens, et son sang, les mélomanes.

C'est sur un fil de discussion de l'excellent site Computer Audiophile
et il y est question de la version haute résolution de Love Supreme, le chef d'oeuvre de John Coltrane, apparemment restaurée à partir des élusives bandes maîtresses originales, sûrement un des items les plus mythiques de l'histoire du jazz.

Toujours est-il qu'on y apprend que le site de fichiers digitaux haute-résolution HDTracks a dû faire tout un ménage dans sa discothèque, après que l'ingénieur de son Bruce Brown, qui prépare les conversions  SACD => FLAC, ait découvert qu'une partie non négligeable du catalogue SACD était de faux fichiers haute-résolution.

Bruce at Puget Sounds, who does the transfer for HD Tracks from SACD, has said that they have recently realized that many SACDs are derived from 24/44.1 masters that are simply upsampled to 88.2 for SACD production. Apparently this is very common in the SACD catalogue.

Le clou de la nouvelle, c'est la ratio. Car après vérification systématique d'un grand nombre de SACD, quel ratio de faux l'ami Bruce aurait-il découvert?


  1.   10%
  2.   25%
  3.   33%
  4.   50%
Dîtes un nombre, allez!
Et si ce n'est pas le chiffre le plus élevé, vous vous trompez!!!

Incroyable!

dimanche 11 juillet 2010

Vélo dans la canicule, Arthur H et Jonsi en sono



C'était une ride délicieuse au couchant. Point de départ: le magnifique petit village de Mystic, niché dans un coin retiré près de Bedford. Sur la sono, une drôle de bibite: le premier disque solo de Jonsi, chanteur de Sigur Ros.

Je ne connais pas beaucoup les Islandais Sigur Ros. Je les assimile au courant post-rock, genre Godspeed U Black Emperor, en version plus légère, plus lumineuse. À cause, entre autres, de cette voix elfique étrange de Jonsi.

Les Islandais sont des drôles de moineaux paraît-il, vivant des journées de plusieurs mois, férus d'art la nuit, de plein air le jour. Ça ne peut créer que des esprits libres, à la Björk, pour moi l'artiste majeure des 20 dernières années en musique pop. Eh bien, à l'écoute de son disque, on ne peut que conclure que JONSI est aussi un esprit libre, vivant carrément sur une autre planète.


Son premier disque est un curieux mélange de batterie à l'avant, martelant les rythmes, de cette voix falsetto forte et d'arrangements tantôt flyés, tantôt grandioses. On croirait par moments un Hobbit monté sur ressorts, avec un côté sucré halluciné, et par moments un volcan en lente éruption, comme dans le sublime Tornado.



Je vous dis pas l'effet de cette musique sur une petite route de campagne vallonnée, avec le soleil couchant qui vous aveugle et un héron perché là-haut sur son arbre, qui regarde pensivement St-Armand et qui se demande à quoi peut bien penser Foglia à cette heure-là.

Une fois l'effet de surprise des deux premières pièces passées, on se laisse gagner par cet univers singulier, qui ne semble référer à rien d'autre qu'à ses propres lois. Jonsi n'est pas facile à prendre au premier abord. Et il est inutile de l'écouter sur une chaîne haute-résolution, le mastering ayant opéré un petit massacre sonore. Mais c'est un créateur pop en train de jeter les bases d'un son si singulier que vous pourriez bien le mettre en boucles pour les moments ultra-lumineux.  

Et il vous faudra que je vous parle de Mystic Rhumba, le bien-nommé disque solo piano-voix de Arthur H, dédié à Llhasa, que j'écoute en quittant Mystic (ce qui n'était pas du tout planifié) et qui, dans ses 4 premières pièces, touche trois fois au sublime... Ce diable d'homme, ce saltimbanque de l'émotion, ce Tom Waits dégingandé et si français, peut parfois trop en mettre, parfois trop nous la jouer bizarre. Mais quand il nous fait un Nancy et Tarzan, un Bo Derek, quand il chante les femmes, la beauté, de sa voix rauque un peu tout croche, seul au piano, dans un château plein de chandelles et pensant à notre dolorosa disparue (conditions réelles d'enregistrement du disque paraît-il), ben que voulez-vous, c'est si beau que j'en ai le coeur qui se serre et que je chante (très faux et très fort) par-dessus. Je suis ton Tarzan, ton Zorro, ton cow-boy, ton zéro, ton grigi, ton bad boy, ton Spider-man, oui, Nancy...


Et dans ce cas-ci, le son est fantastique Audiophile.

jeudi 8 juillet 2010

Original Master Tapes... Or Not? (The Sequel)

Eh bien l'expression "From The Original Master Tapes" est appelée à devenir obsolète. Car si Audio Fidelity eux-mêmes ne l'emploient plus, qui le fera?




J'ai employé une expression un peu forte pour décrire le récent imbroglio de AF, pris, disais-je, "la main dans le sac" pour emploi de "dubs" pour la création d'une édition audiophile de Simon & Garfunkel. Eh bien, la controverse qui a fait rage par la suite a amené l'étiquette à retirer la mention de ses célèbres rééditions. Et c'est celui par qui l'expression a été consacrée, l'ingénieur de son Steve Hoffman (célèbre pour avoir retrouvé, au milieu d'un fatras de rubans oubliés, la véritable bande maîtresse de Highway 61) qui nous recommande de ne pas en faire trop de cas. Dans une véritable partie de ping-pong avec les visiteurs de son forum, il explique la décision de Audio Fidelity ainsi:




The artwork is done in advance, way, way, way before mastering. That is why AF took off all disclaimers in the first place. It's just not possible to look into the future while typesetting, sorry. (...) 
How many times can I tell you guys that the art is printed long in advance? Then, it needs to BE APPROVED by the major record label. That usually takes MONTHS as well. They have the last word on what is to be printed. Do I gotta spell THAT out for you? (...)
Keith, the vault search is the last thing that is done before mastering. Months have gone by since the art was typeset and printed.
Is this not understandable?
10 years ago it was different. All those people have retired and the pencil pushers are in charge now. Do you think Sony Music will put on one of their discs: "Oh, we threw out this tape 25 years ago and are using a dub copy, dig it".
No, they won't and they won't and won't. (...)
George, 80 to 90 percent of the music in your record or CD collection is mastered from a dub. I doubt you could tell the difference. Heck, going from a 24 track tape to a 2 track tape is dubbing it. Or, what do you think two songs that run together are? They blend them by dubbing (Sgt. Pepper, Santana, Band On The Run, etc.)
You want to eliminate almost all of your collection because you are worried about pedigree? Better sit down first and take a breath...
You are not making any sense. (...)
The only pure recordings I have ever worked with are live to mono (like a Bill Haley) or live to two-track (like Art Pepper Meets The Rhythm Section). Everything else is NOT first generation. Heck, anything recorded after 1963 is not. So, we get the closest we can and go with it, it's usually tons better than what the majors use. Still, a master tape is not the Holy Grail (just listen to HOTEL CALIFORNIA raw if you want to be shocked). Everything is a copy, either from a multi or from a work part or whatever. 
The words MASTER TAPE simply mean that THIS IS APPROVED FOR DISK CUTTING (OR DISK "MASTERING").
Doesn't mean it's going to sound wonderful. Usually it doesn't. The master tape is itself a work part. Played back "raw" is usually a disappointment, like watching "straight" footage from a movie shoot. The thing comes alive in the tweaking (mastering) which is what I do.
I haven't heard the new Stevie Wonder but it was cut from the MASTER which is a dub. (Say "master" like Dr. Evil sez "Laser", use your fingers and everything.)
This MASTER is a master not because I'm calling it that but because it was the only tape EVER USED IN CUTTING THIS ALBUM. Nothing else was used ('cept maybe a dub of this). So in essence it's the real deal. Doesn't matter if Stevie has the work parts, nothing was ever cut from his tape. Do you see? A master is only a master if it was ever used to MASTER ANYTHING. Stevie's tape wasn't. Stevie probably has 50 different mixes of YOU ARE THE SUNSHINE OF MY LIFE and 200 other songs sitting around. So what? None of them was ever used to master anything. (...)
You guys are way too puritanical in your approach.
Take Paul McCartey's RAM or VENUS & MARS. Those "final masters" are dubs. Heck, VENUS & MARS was redubbed just to add a layer of compression. That third generation tape was then labeled MASTER. Should we never listen to it again? No. Do we dig that album? Sure. Do we care that it is technically a dub? We shouldn't.
OK OK. We get the point.
Still... 
Lui qui s'est fait  l'avocat No 1 de l'utilisation des bandes maîtresses d'origine, pourquoi soudainement tourner le dos à cette conception simple?



Once again, the master tape is the original approved version. You go further back and it's only work parts that need to be massaged. Don't like that except in certain cases. The master tape is the real deal. You probably forget that for every master tape there are many dubs of THAT master that have been used over the years to "master" stuff. What we do is go back as far as we can and eliminate those EQ Dubs and copies. We want the real deal. Hopefully it still exists. In a few cases, it's worn out, lost or dumped. If the album is an important one it can still be worked on with alternate cutting material. It's either that or settle for some really bad sounding older CD's.
Audiophile labels try and make the best sounding versions of favorite and beloved albums. Sometimes the process isn't all fun and games. The end result is worth it though. If I can improve the sound compared to what is already out there, if I can crank it without my ears bleeding, restore lost dynamic range or remove old grating EQ moves, I'm a happy camper.

Les propos de Steve Hoffman ont par la suite été censurés... sur son propre forum!!!
Ainsi est donc révélé le secret honteux: Audio Fidelity ne peut plus utiliser l'expression From The Original Master Tapes parce que ça se trouve à faire ombrage aux rééditions des majors! Vous l'avez lu ici!

samedi 3 juillet 2010

COLLISION FRONTALE ENTRE LOU REED ET MONTRÉAL CE SOIR!

C'était certainement un des spectacles les plus intrigants du Festival de Jazz cette année. Mais en m'installant dans la salle remplie de la salle Wilfrid-Pelletier à 19h30, j'étais loin de me douter que le concert serait terminé, sous les huées, 75 minutes plus tard, laissant un Lou Reed ravagé quitter la salle d'un pas incertain, quelques pas derrière une Laurie Anderson visiblement furax et un John Zorn écartelé entre les deux conjoints.

Quelle étrange réunion entre trois des fers de lance de la scène musicale new-yorkaise, dans sa diversité infinie de mouvances. Un rocker-songwriter increvable qui aura traversé les années de débauche et d'errances pour arriver intact dans la soixantaine, la performer la plus célèbre de l'histoire et le saxo le plus azimuté du jazz actuel, réunis pour un concert de musique improvisée qui aurait certainement eu plus de chance de rencontrer son public au Festival de Musique Actuelle de Victo.
Pourtant, quant à moi, la soirée avait assez bien commencé. C'est Lou Reed qui part le bal, et il installe d'emblée une ambiance de noise-rock assez lourde, qui a dû rappeler à ses vieux fans de durs souvenirs: ses Metal Machine Music..  Et c'est sur ce drone plus près de Fripp ou d'un Michael Brooke atteint d'accès de violence que le saxo de Zorn peut commencer à souffler, couiner, crier, hurler et le violon de Laurie Anderson de construire ses architectures sonores...

Ce qu'il y a de magnifique en musique improvisée, c'est de voir à quel point les personnalités peuvent s'exprimer et se compléter, sans censure. Reed s'impose par sa violence, la rage intérieure des ambiances qu'il crée: son barrage sonore est une armure ou une toile de fond, un sfumato dense, lourd, plombé... de l'autre côté de la scène, Laurie Anderson (que j'avais vue en 1984 au Spectrum, et dont j'avais complètement oublié le jeu de violon) semble constamment trouver, au coeur de la tempête, une architecture naissante, une cohérence, un rythme, que son violon vient souligmer; quant à John Zorn, au centre, pied sur une chaise, alto en bouche, c'est le lyrique, le volubile, l'emporté, l'animé. Les trois semblent se compléter parfaitement, et je peux dire que, sincèrement, je goûte chaque seconde.

Mais c'est loin d'être le cas de tous. Et je soupçonne le public de Lou Reed, en premier lieu, d'assez peu goûter ces architectures sonores décousues. Dès la fin d'une première impro, peut-être 12 minutes, les huées fusent (et moi qui croit naïvement que ce sont des Lou, pas des Bouh!) et les rangs s'éclaircissent. Et ça repart: piqué dans son orgueil, peut-être blessé, le vieux Lou, qui a survécu à l'héroïne, à Andy Warhol et à quatre décennies new-yorkaises, ce qui n'est pas rien, en remet une couche, pendant que Zorn couine comme jamais. Plus agressif, strident, dissonant, le trio remet ça avec une sorte de ferveur noire, et cette fois, une partie du public devient nettement plus sonore. Une bagarre passe à un cheveu d'éclater derrière moi. Un spectateur crie: It's A Disgrace! Un autre: Play Some Music. Zorn répond: If you don't think this is music, then get the f*** out of here.. Les gens se lèvent par dizaines et quittent. La soirée prend une mauvaise tournure.

La suite est à l'avenant. Reed, qui tourne de plus en plus le dos au public, essaie de diriger du geste sa douce, et semble lui inspirer un solo  tout à fait poétique (voir clip plus bas), mais il a dû se passer quelque chose entre eux, car après un morceau ma fois assez réussi, Reed se lève, visiblement harassé, fait mine de griffer Laurie, Zorn embrasse l'un, embrasse l'autre, mais n'arrive visiblement pas à les ramener sur la même longueur d'onde et le trio quitte en désordre, devant un public de plus en plus clairsemé et clairement abasourdi.

Ils viendront le temps d'un rappel; mais visiblement, le coeur de Lou Reed n'y est plus; il tombe dans la redite, le trio se rend difficilement au bout de ses idées, la soirée finit d'avorter et mes voisins me regardent, alors que les lumières se rallument: Is it over? Already???

La scène a quelque chose de cruelle. Au début du show, je ne pouvais manquer de m'émerveiller de la durabilité de Lou Reed: qui, à l'écoute de Heroin, en 1967, aurait pu se douter que ce junkie se rendrait à 68 ans, et continuerait de faire de la musique, et de la musique signifiante, 40 ans plus tard? Mais ce soir, ce "survivor", ce dur à cuire n'a pu vaincre une minorité bruyante et mal renseignée et est tombé dans le ring.



[AJOUT] Ouf... Patrick Gauthier ne les a pas ratés sur le site ruefrontenac. Mais il avoue être un fan du Lou Reed de Transformer. Peut-être ceci explique cela. Multipliez par peut-être 300 ou 400 spectateurs qui ont réagi de la même manière.

Parmi les fils de discussions les plus intéressants sur le sujet: http://www.stevehoffman.tv/forums/showthread.php?t=221093

jeudi 1 juillet 2010

Songs In The Key Of Life sur Audio Fidelity? [AJOUT]

Courte nouvelle...

après l'excellent Talking Book, voici que le chef d'oeuvre reconnu et absolu de Stevie Wonder, le double Songs In The Key Of Like, sera également réédité par Audio Fidelity, à une date à déterminer.



Pour ceux qui ne le connaissent pas, Songs In The Key Of Life est un album-double de 1976 pratiquement inépuisable, #1 du Billboard dès sa sortie, mélangeant des hits radios mémorables de funk-soul-pop (Sir Duke, pour Duke Ellington, le magique Isn't She Lovely? pour sa fille nouvellement née, I Wish, etc) et des pièces d'album tout aussi mémorables (comme ma préférée Pastime Paradise, reprise par un groupe de rap il y a une dizaine d'années).

Voilà une excellente nouvelle. Avec le Innervisions de Mobile Fidelity d'il y a quelques années et le tout nouveau Talking Book sur Audio Fidelity, on peut dire qu'une partie du corpus le plus important du grand Stevie aura été couvert par les étiquettes audiophiles.

Trois notes:

  • après avoir refusé de laisser sortir les vraies bandes maîtresses de Talking Book, Wonder laissera-t-il Kevin Gray accéder à celles de Songs In The Key Of Life? Probablement pas...
  • après avoir semblé figer sur le rock le moins actuel des années '70 pendant quelques mois (Alice Cooper, Deep Purple, Styx, Asia (!), Joe Walsh et autres Grand Funk Railroad, on dirait que la catalogue AF prend du mieux: Simon & Garfunkel, Stevie Wonder, Laura Nyro et même une réédition vinyle du chef d'oeuvre de Kate Bush, Hounds Of Love.
  • Pour ceux qui aiment fouiller les disquaires usagés, notez que les CDs originaux de Motown des années 1980 ont une excellente réputation au niveau sonore. Éviter cependant les remasterings du début des années 2000, qui ont tous les défauts des remasters contemporains (maximisés, compressés, EQ pour malentendants).
P.S. Au fait, parmi les autres titres AF annoncés ou en route, le "remastering" de Rebel Yell de Billy Idol (un des grands hits des années '80) sera effectué la semaine prochaine (date de sortie inconnue); aussi annoncés, deux titres de Billy Joel: 52nd Street et Glass Houses