Words like violence
Break the silence
Come crashing in
Into my little world
Painful to me
Pierce right through me
Cant you understand
Oh my little girl
All I ever wanted
All I ever needed
Is here in my arms
Words are very unnecessary
They can only do harm
Vows are spoken
To be broken
Feelings are intense
Words are trivial
Pleasures remain
So does the pain
Words are meaningless
And forgettable
All I ever wanted
All I ever needed
Is here in my arms
Words are very unnecessary
They can only do harm
Enjoy the silence
Poetry and music are for those with straight connections between ears, eyes, heart, and gut. (Diane Dorr-Dorynek)
vendredi 13 mars 2009
Les mots sont de trop
C'est Martin Gore qui avait raison...
lundi 9 mars 2009
La mort des formats et le plaisir sensuel du vinyle
Récemment, j'étais dans une boutique livres et disques usagés de NDG à tuer le temps entre 2 meetinges.
Et je vois qu'ils ont une grosse section vinyle neuf et usagé. Je me mets à fouiller un peu... Deux choses me frappent.
1) le plaisir de fouiller dans une section vinyle n'a jamais été remplacée. Le cover art d'un vinyle, c'est quand même autre chose qu'un CD. Ne parlons même pas des images scannées des téléchargements. Il va falloir qu'ils trouvent aussi un plaisir visuel aux téléchargements. Parfois, pour faire plaisir aux enfants (et à ma blonde, qui est une visuelle), je met le lecteur ordi en mode random et je met des fractales plein écran.
2) le prix des vinyles usagés a monté en flèche. Je ne compte plus le nombre de vinyles (que j'ai moi-même vendu à 50 sous ou 1$ il y a 7 ou 8 ans), qui se vendaient 3 ou 4$ il y a 3 ans et qui sont maintenant 10$ usagés.
Et alors? Et alors, rien. Les temps changent, on n'y peut pas grand chose. Tout se dématérialise à la vitesse de l'éclair, sign of the times. Le plaisir analogue et sensuel se vendra de plus en plus cher. C'était mon 5-minutes philosophico-mocheton.
Et je vois qu'ils ont une grosse section vinyle neuf et usagé. Je me mets à fouiller un peu... Deux choses me frappent.
1) le plaisir de fouiller dans une section vinyle n'a jamais été remplacée. Le cover art d'un vinyle, c'est quand même autre chose qu'un CD. Ne parlons même pas des images scannées des téléchargements. Il va falloir qu'ils trouvent aussi un plaisir visuel aux téléchargements. Parfois, pour faire plaisir aux enfants (et à ma blonde, qui est une visuelle), je met le lecteur ordi en mode random et je met des fractales plein écran.
2) le prix des vinyles usagés a monté en flèche. Je ne compte plus le nombre de vinyles (que j'ai moi-même vendu à 50 sous ou 1$ il y a 7 ou 8 ans), qui se vendaient 3 ou 4$ il y a 3 ans et qui sont maintenant 10$ usagés.
Et alors? Et alors, rien. Les temps changent, on n'y peut pas grand chose. Tout se dématérialise à la vitesse de l'éclair, sign of the times. Le plaisir analogue et sensuel se vendra de plus en plus cher. C'était mon 5-minutes philosophico-mocheton.
dimanche 8 mars 2009
Steve Gadd... le bonheur!
Je viens de réaliser, en déambulant dans le merveilleux forum de Steve Hoffman, que deux de mes moments préférés en musique, les deux exécutés à la batterie, sont le fait d'une seule et même personne.
Deux moments si différents, aux énergies si opposées, mais en même temps si liés, dans cette manière de rendre la batterie si expressive... L'homme s'appelle Steve Gadd...
C'est lui qui a créé le petit beat militaire de cette merveilleuse chanson de rupture amoureuse de Paul Simon, 50 Ways To leave Your Lover. Oh, que cette chanson, je me la suis répétée, certaines journées d'automne d'une année épouvantable de ma vie... (quoi? vous ne connaissez pas ce grand "classique" pop? Il vous faut l'entendre. Un jour ou l'autre, on en a besoin!)
À l'autre extrémité du spectre, c'est lui qui exécute ce grand, cet immense solo sur Aja de Steely Dan. Et je vous fait un aveu: je déteste les solos de batterie. Mais celui-là, j'y peux rien, il fait grimper mon rythme cardiaque à tout coup. Encore, encore de la grande pop.
P.S. Et, continuant de lire le fil de discussion sur lui, j'apprends qu'il a fait Chuck E's In Love de Rickie Lee Jones. Décidemment! Un grand bonhomme!
Deux moments si différents, aux énergies si opposées, mais en même temps si liés, dans cette manière de rendre la batterie si expressive... L'homme s'appelle Steve Gadd...
C'est lui qui a créé le petit beat militaire de cette merveilleuse chanson de rupture amoureuse de Paul Simon, 50 Ways To leave Your Lover. Oh, que cette chanson, je me la suis répétée, certaines journées d'automne d'une année épouvantable de ma vie... (quoi? vous ne connaissez pas ce grand "classique" pop? Il vous faut l'entendre. Un jour ou l'autre, on en a besoin!)
À l'autre extrémité du spectre, c'est lui qui exécute ce grand, cet immense solo sur Aja de Steely Dan. Et je vous fait un aveu: je déteste les solos de batterie. Mais celui-là, j'y peux rien, il fait grimper mon rythme cardiaque à tout coup. Encore, encore de la grande pop.
P.S. Et, continuant de lire le fil de discussion sur lui, j'apprends qu'il a fait Chuck E's In Love de Rickie Lee Jones. Décidemment! Un grand bonhomme!
mercredi 4 mars 2009
Animal Collective: on va attendre le vinyle
On veut bien nous aussi se tenir à l'affût des formations qui, aujourd'hui, sculptent le son qui deviendra le mainstream de demain. Et en ce moment, dans le buzz critique, aucun groupe ne frétille aussi fort que Animal Collective et leur nouveau Merriweather Post Pavillion, qui fait se pâmer les critiques les plus exigeantes, de Alain Brunet à Pitchfork. En fait, l'éloge est général, et fait sonner la cloche à 89 de score global sur Metacritic.
On veut bien... mais comment y arriver lorsque, pour arriver à la musique, on doit se taper un mastering digital aussi atroce, qui biffe complètement le relief d'une musique qui est une sculpture sonore tridimensionnelle, dense, raffinée, complexe, avec harmonies vocales polyphoniques à la Pet Sounds sur nappes rythmiques surchargées... Si votre système a une vocation de transparence, vous râlerez, couché sur le plancher, bave aux lèvres, les hautes fréquences coulant de vos oreilles après avoir mis en purée votre cerveau...
Pourquoi? Mais pourquoi?
Paraît que le vinyle double à 30 $ , lui, sonne très bien!!! Avec des basses profondes et un son texturé à souhait!
L'industrie du disque est-elle masochiste? (pourquoi je pose la question? ils en ont fait la preuve plusieurs fois déjà, non?) Est-ce que Bowie et Roxy Music auraient passé leurs audacieuses propositions sonores si leurs disques avaient été inécoutables???
Ceci dit, après 3 ou 4 écoutes (avec larges moments de repos), je peux vous confirmer que les comparaisons à Pet Sounds des Beach Boys ne sont pas vaines; un Pet Sounds déconstruit, acidulé plutôt que psychédélique, où les cordes et cuivres cèdent la place à une lutherie électronique parfaitement maîtrisée. Bon, peut-être que les harmonies vocales ne sont pas aussi suaves. Mais quand même!
Vais-je investir pour la version vinyle?
Libellés :
_Sur la platine (critiques),
Animal Collective,
Beach Boys,
Loudness War
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