lundi 9 mars 2009

La mort des formats et le plaisir sensuel du vinyle

Récemment, j'étais dans une boutique livres et disques usagés de NDG à tuer le temps entre 2 meetinges.
Et je vois qu'ils ont une grosse section vinyle neuf et usagé. Je me mets à fouiller un peu... Deux choses me frappent.

1) le plaisir de fouiller dans une section vinyle n'a jamais été remplacée. Le cover art d'un vinyle, c'est quand même autre chose qu'un CD. Ne parlons même pas des images scannées des téléchargements. Il va falloir qu'ils trouvent aussi un plaisir visuel aux téléchargements. Parfois, pour faire plaisir aux enfants (et à ma blonde, qui est une visuelle), je met le lecteur ordi en mode random et je met des fractales plein écran.

2) le prix des vinyles usagés a monté en flèche. Je ne compte plus le nombre de vinyles (que j'ai moi-même vendu à 50 sous ou 1$ il y a 7 ou 8 ans), qui se vendaient 3 ou 4$ il y a 3 ans et qui sont maintenant 10$ usagés.

Et alors? Et alors, rien. Les temps changent, on n'y peut pas grand chose. Tout se dématérialise à la vitesse de l'éclair, sign of the times. Le plaisir analogue et sensuel se vendra de plus en plus cher. C'était mon 5-minutes philosophico-mocheton.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire