jeudi 14 décembre 2006

Sur la platine: In the Court of the Crimson King



Sur la platine...

"I Talk To The Wind"
et "Epitah", deux merveilleux moments de l'album fondateur du rock progressif par un de mes 5 groupes préférés: King Crimson.

Version du coffret "Frame By Frame", effort héroïque fait en 1993 pour restituer toute la dynamique de l'album orginal.

Paraît-il que Fripp a remasteré l'album il y a deux ou trois ans à partir des bandes maîtresses originales, longtemps disparues, et que cette version est la version définitive.

Jusqu'à ce qu'on entende le pressing japonais de 2006, sur JVC Japan, avec pochette mini-LP et obi strip (paraît aussi que les obi strips sont recherchés par les collectionneurs.... allez savoir!). Et qui dépasserait en reproduction sonore et l'édition "Frame By Frame", et l'édition "30th Anniversary" de Casroline Records, et l'édition du label de Fripp, Discipline Global.

Près de 50$ chez Amazon, mais on verra bien sur E-Bay...

"In The Court" et "Red" sont deux albums-phares indispensables à toute collection.
Avec tout le respect que je dois à Genesis, un de mes groupes préférés, il est frappant de constater que le "rock-progressif-symphonique-coloré-par-le-Mellotron" a été inventé et a culminé dans un album de King Crimson paru en 1969 ("Nursery Cryme" ne paraîtra que deux ans plus tard) et que le "rock-progressif-dur-tendu-urbain" vers lequel tendait Gabriel sur "The Lamb Lies Down" culminait de manière inégalable sur "Red", paru la même année.

Les trajectoires de Fripp et de Gabriel allaient se rencontrer quelque part en 1978. Fripp, trouvant que la production du 1er Gabriel était "vulgaire" (production du Canadien Bob Ezrin, qui déjà mettait en scène Alice Cooper et qui devait faire "The Wall" avec Pink Floyd par la suite), lui offrit un son dépouillé, sec et mordant pour son "II", un album qui ne fut néanmoins pas populaire, et qui ne ressemble à aucun autre album de Gabriel. (Sa voix, en particulier, y est, disons, difficile, un peu comme sur "The Lamb Lies Down"). Parallèlement, Fripp travaillait sur "Exposure": un chef-d'oeuvre de rock moderne, où il se permet même d'offrir à Gabriel l'occasion de ré-enregistrer "Here Comes The Flood", que Ezrin avait enseveli (joliment d'ailleurs) d'un écrin symphonique. La version Fripp montre qu'en matière d'émotions, la retenue frappe plus fort que la surenchère.

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