Alors que mon vinyle crépite... et que la passion, presque violente, de Claude Léveillée envahit ma salle d'écoute ("Ne me parlez plus de vos chagrins" me donne toujours des frissons, plus de 35 ans après sa parution)
Je me scandalise à nouveau, une autre fois, de constater l'état déglingué, misérable, de la réédition discographique du Québec. Consternant de savoir que je peux trouver et télécharger en quelques minutes un obscur live montréalais de 1963 de Bob Dylan mais que les grands disques de Léveillée ne sont pas disponibles en CD.
À quand un Rhino québécois?
Pourquoi personne ne peut-il prendre la relève des Guylaine Maroist et Patrice Duchesne qui ont fait un travail considérable dans ce domaine mais qui ont depuis quitté l'industrie musicale?
Notre SODEC, si prompte à se pêter les bretelles du moindre demi-succès cinématographique, pourrait-il mettre ses ressources considérables à pied d'oeuvre pour résoudre les difficiles problèmes liés à la mise en valeur des bandes maîtresses qui accumulent la poussière sur les tablettes des "majors" et ex-boss de maisons de disques aujourd'hui assis sur leur patrimoine?
Notre ADISQ, si prompte à dénoncer les internautes mélomanes et à les culpabiliser, pourrait-elle cesser de se traîner les pieds devant l'évolution inéluctable de la distribution musicale et utiliser les possibilités inouïes de la distribution digitale au lieu de la rejeter?
Voilà c'était ma montée de lait du samedi matin!
Montée de lait? Tu n'as fait qu'énoncer une bien triste réalité.... Les fumeux de pipes et les biens pensants (parfois aussi bien pensus) ont le devoir et l'obligation de faire vivre notre culture et notre patrimoine, noyés qu'ils sont dans cette mer anglophone.
RépondreEffacerSi seulement "ils" t'écoutaient. Enfin, cette "montée de lait" n'est que totalement légitime. Bravo!
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