lundi 2 février 2009

Sur la platine: John Mayall and the Blues Breakers


Pour une raison étrange...

je me repasse en boucle un single avorté de 1965 de John Mayall et les Blues Breakers (avec Eric Clapton à la guitare électrique)

On Top of the World

et ça me rend tout guilleret!

Comme si la crise économique n'existait pas, ou quelque chose du genre...

(avez-vous reconnu Eric The God? 3e en partant de la gauche)...

John Mayall and the Blues Breakers ont animé le mouvement blues-rock anglais au milieu des années '60. Les albums de l'époque sont vraiment des trucs qui ont admirablement vieilli, synthèse du rock anglais et du blues électrique de Chicago. Cream, les différentes formations de John Mayall, Fleetwood Mac (excellent Peter Green's Fleetwood Mac, qui n'a soit dit en passant rien, mais alors rien à voir avec la pop californienne ensoleillée qui devait faire la fortune du groupe beaucoup plus tard), et évidemment, le Jimi Hendrix Experience, les Rolling Stones et, par extension, Led Zeppelin sont tous descendants de la fesse gauche de cette merveilleuse musique...

Mayall, quant à lui, est un peu le Art Blakey du blues-rock anglais, au sens de mentor et leader des talents les plus prometteurs de l'idiome... Les Blues Breakers ont eu comme guitariste soliste, tout à tour, en l'espace de trois ans seulement, Eric Clapton (qui devait quitter former Cream), Peter Green (qui a quitté former Fleetwood Mac avec John McVie, 4e sur la photo; c'est Green, un grand talent perdu à la drogue, qui a écrit Black Magic Woman, le grand hit de Santana) et Mick Taylor (qui est devenu le meilleur guitariste jamais aligné par les Rolling Stones à partir de 1969)... On appelle ça du flair... et de la malchance.

J'ai une pensée pour les Expos de Montréal tout à coup... Fouillez-moi pourquoi...

Vous voulez vous payer trois tranches de blues-rock anglais? Ces trois disques sont inusables:


Aucun commentaire:

Publier un commentaire