mardi 28 avril 2009

Le nouveau Dylan arrive aujourd'hui...


... et les critiques du monde entier sortent leurs plus belles plumes, ne serait-ce que pour ne pas trop pâlir face à leur sujet. Le barde de Minneapolis, à l'aube de ses 70 ans, continue d'ajouter des strophes à sa riche chronique de l'Amérique, comme une sorte de passeur de songes, de mythes et de légendes dont la terre noire ne finit plus d'être ensemencée par le passé. Dylan n'innove plus depuis longtemps, mais il est devenu plus indispensable que jamais. Au milieu des vendeurs du Temple du rock, les financiers de l'entertainement et les holding financiers qui pillent depuis longtemps la musique pop, il est le trait d'union entre les shouters de blues, les folk singers, Tin Pan Alley, le rock déluré des années '60, le psychédélisme et les egos boursouflés du classic-rock; il a tout vécu de cette fabuleuse épopée de la musique américaine dont il est le poète absolu, sorte de Faulkner en roue libre dont le steam of consciousness semble dorénavant inépuisable...

Extrait d'une critique, celle du Telegraph anglais:

"Some people they tell me I have the blood of the land in my voice," sings Bob Dylan on I Feel A Change Coming On. If so, it is a land that is almost shattered: hard-lived and careworn, yet stoic and even darkly humorous in the face of the inevitability of struggle. It is, above all, rich with ambiguity, located in the cracks between high idealism and base corruption. Dylan is the greatest poet songwriter of the modern era. In his 68th year (on his 33rd studio album) we continue to pay revenant attention, even though he wheezes and croaks, offers up Tin Pan Alley rhymes and oft-used melodies. Together Through Life is a beautifully played collection of antique blues pop."
I have the blood of the land in my voice... Que voulez-vous ajouter après ça? Espèce de Grand Corbeau va! 4 étoiles dans le Guardian, 4 étoiles dansle All Music Guide, même chose dans Rolling Stone.

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