lundi 29 octobre 2007

Le Gala de Félix: célébration de l'immobilisme

Je suis sans doute grincheux, mais le gala des Félix m'a semblé le reflet d'une industrie qui tarde à se renouveler et qui a besoin d'un bon coup de pied au c...

Isabelle Boulay est charmante et les Aïeux infiniment sympathiques, mais malgré tout l'amour que l'on peut porter à Claude Dubois, il est symptomatique que le Félix du meilleur disque pop-rock de l'année soit allé à un disque de reprises.

Peut-être que si l'ADISQ organisait un gala pour célébrer la meilleure musique québécoise plutôt qu'une séance d'auto-congratulation entre membres, peut-être qu'il y aurait beaucoup plus d'électricité dans l'air. S'il s'était mesuré aux Rufus Wainwright, Arcade Fire, Wolf Parade, Martha Wainwright, The Dears et autres suberbes artistes anglophones de chez-nous, je crois que Daniel Bélanger se serait départi de son air blasé en allant chercher ses trophées. Et avec raison. Qu'on le veuille ou non, nos Anglos ont créé ces dernières années des oeuvres musicales dont le rayonnement dépasse nos frontières. Le monde entier sait qu'il y a un fort courant novateur à Montréal. Malheureusement, les gens de l'ADISQ ne sont pas encore au courant.

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