N'est-ce pas formidablement ironique?
D'une main, l'empire Québécor, qui possède quelques-une des plus grosses machines commerciales de l'industrie québécoise (Musicor, Sélect et Archambault) fait un majeur à l'ADISQ et claque la porte, arguant entre autres que l'ADISQ ne s'est pas mis au diapason de l'Internet et que ses mesure protectionnistes ne sont pas en phase avec leur époque.
Et de l'autre, l'Empire Québécor vend aux consommateurs québécois de l'Internet haute-vitesse; et quiconque a déjà eu affaire avec eux sait bien que leurs "représentants" n'hésitent jamais à vous vanter la vitesse de téléchargements des fichiers musicaux, auxquels l'ADISQ, bien sûr, s'oppose du mieux qu'elle peut (c'est à dire très peu).
On vit une époque formidable! Les empires ne peuvent plus s'écrouler; vous leur coupez une tête et il en repousse une autre. Sony créant des protections pour ses CD d'un côté; vendeurs des baladeurs MP3 de l'autre.
Ceci dit, reconnaissons à l'inquiétant Pierre Marchand de brasser la cage à un bon moment. Quand on lit que l'ADISQ songe à militer pour imposer des quotas francophones sur Internet, on se dit que ces gens vivent dans une bulle et qu'il faudra bien qu'elle crève à un moment donné. Sinon, c'est toute l'industrie qui va y passer!
À quand la licence globale qui sauvera les créateurs et l'industrie dans son ensemble et qui obligera les Vidéotron et autres Bell de ce monde à partager le butin de l'Internet?
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