Pas de doute, le FLAC s'est imposé depuis quelques mois comme étant la solution de compression la plus prometteuse: application ouverte, gratuite, largement supportée, théoriquement sans aucune perte sonore. Mais est-ce que le FLAC est réellement transparent?
Citation de Barry Diament, un des ingénieurs au mastering les plus connus et respectés, et un collaborateur régulier et apprécié au forum SteveHoffman.tv.
In another thread, I mentioned recent listening tests to some FLAC files I made (using different applications and different settings). I listened with other ears I trust and in a blind comparison, it took only seconds to note the hardening and brightening of the sound that results when a so-called "lossless" compressed file, like a FLAC, is expanded in real-time.
The differences were relatively subtle but quite easily heard by all. With hard disks dropping in price every day, I see no reason to use any form of data compression. Besides, I want to hear things as good as I possibly can and for me, that means raw, uncompressed AIF (or WAV).
All that said, I did confirm that the FLAC can be expanded to AIF or WAV in an off-line process (i.e. NOT while listening) without any loss. But as I understand it, most folks who use FLAC listen directly to the FLAC (i.e. have the software expand it in real time, while they're listening). Under these circumstances, I don't like what happens to the sound.
This is consistent with my experience with other real-time processes, like sample rate conversion. I can take my favorite src algorithm and use it off-line to create transparent results. And I can use it in real time and hear the subtle hardening and brightening creep in.
So, for my own listening, it is always raw (uncompressed) AIF or WAV, played at its native sample rate.
(...) The tests used many different files, including recordings I made myself and the results were consistent, regardless of the recording, the software used or the settings.(...)
Again, not a night and day difference but an easily audible one, sufficient to deter me from using it for my own listening or from anything Soundkeeper does.
Just my perspective.
Best regards,
Barry
www.soundkeeperrecordings.com
www.barrydiamentaudio.com
Bonjour,
RépondreEffacerTout d'abord félicitations pour ce blog intéressant que je parcours régulièrement.
Ce post ne peut pas me laisser indifférent : entendre un tel discours, même émanant d'un professionel de l'audio, est inepte. Cela montre bien que le monde de l'audio est encore rempli de croyances de tout poil qui ont le vie dure.
Le Flac est un format sans perte. Point barre. Et l'écouter tel quel ou apres prédécompression en Wav est strictement la même chose. Si Barry etend une différence, sa chaîne d'écoute est à mettre en cause car l'un des éléments (DSP ? lecteur ?) doit être défaillant.
Sans vouloir rentrer dans le technique, un Flac bien créé est une réplique parfaite du son du CD originel, et à l'écoute parfaitement transparent.
Aujourd'hui il est tout à fait sage de se créer une réplique de sa discothèque au format Flac. Mais attention à la méthode ! Tous les logiciels ne se valent pas... LA référence : Exact Audio Copy.
Bonne continuation !
Lonetof
Merci des bons mots, lonetof...
RépondreEffacerrelisant votre commentaire, je note quand même une petite nuance à apporter aux commentaires de Diament:
"Et l'écouter tel quel ou apres prédécompression en Wav est strictement la même chose. "
Ce n'est pas à ça que Diament apporte un bémol: il dit que la décompression "on-the-fly" (en temps réel) provoque un léger changement sonore. Un peu comme la correction d'erreurs "on-the-fly" est le grand défi des lecteurs CD... et leur grande faille.
Vrai ou faux, le débat n'est pas terminé. Et comme le remarquent plusieurs participants aux forum audioatrium, une expérience rigoureuse dont tous les paramètres sont contrôlés serait bienvenue. Qu'on ait des oreilles d'or ou pas.
Oui je pense également qu'un contrôle des conditions d'écoute est nécéssaire pour replacer cet avis à sa juste valeur. Je trouve simplement dommage qu'on puisse comprendre en lisant "rapidement" son avis que le Flac n'est pas adapté à l'archivage de ses CD...
RépondreEffacerIl est à supposer qu'un des éléments de sa chaîne d'écoute doit être défaillant, car jusqu'à présent tous les test ABX (à l'aveugle) de Flac vs. Wav ont montré l'égalité des deux formats au point de vue qualité audio.
Son décodeur Flac doit être un poil foireux s'il induit des artefacts à l'écoute on-the-fly !
Bonne continuation pour le blog.
Lonetof
Voilà, j'ai bien lue et relue et j'allais justement apporté la nuance que c'est bel et bien au niveau de la lecture d'un ficher Flac où M. Diament perçoit une différence. Je commence à le comprendre et je serais très curieux de faire moi même ce genre de tests.
RépondreEffacerFred, sais-tu quel programme il a utilisé pour lire les FLAC ?
RépondreEffacerNon, mais il a utilisé les mots "regardless of the software used..." Je lis souvent les posts de M. Diament, et il n'utilise pas ce genre d'expressions à la légère. Je sais cependant que dans son travail professionnel, il utilise un MAC. Bien que le FLAC suggère qu'il ait aussi testé en PC.
RépondreEffacerUn peu plus d'info concernant les tests de Barry Diament.
RépondreEffacerLes tests ont été réalisés afin de trouver le format idéal (au niveau sonore) pour la distribution d'albums audiophiles en 24/192, lesquels sont mixés et masterés en AIF.
Ce ne sont donc pas des tests qui ont été effectués à la sauvette, dans un but argumentatif.
Les enregistrements testés comprenaient des enregistrements faits par M. Diament lui-même. Donc, il connaissait très bien les nuances du son des bandes maîtresses d'origine.
Quant au matériel utilisé, voici ce qu'il répondait:
Hardware was my Mac, feeding a Metric Halo ULN-8 DAC via Firewire.
We tried several software packages we know are capable of fine sound, including Wave Editor and Peak, among others.
The playback system was the studio Maggies (3.6)/Outlaw subs/ Nordost cables, etc.
Questionné à répétition sur sa méthodologie, B Diament nous a offert le commentaire suivant...
RépondreEffacerI used both Peak and Wave Editor to create FLACs at different settings (essentially "best" and "worst" in each). I use both of these apps regularly in my work; Wave Editor in particular, is one of the best sounding (i.e. most transparent) apps in my experience.
A bit strange how folks question the CPU, the DAC, the software and the methodology as if the theoretical "should" (sound the same) was an empirically evident "is". I can understand it if folks listen and don't hear a difference. I don't understand why some believe their experience MUST be universal. (I did not get this from your post, Ted.)
Over the years, I've been told digital is "perfect", differences between digital copies "can't" exist, all pressings of CDs sound "the same", CD pressings are "indistinguishable" from the masters they're made from, all cables sound "the same", DACs "can't" make a difference, software "can't" sound different from other software, some DACs are "immune" to jitter, upsampling (i.e. real-time sample rate conversion) improves performance, politicians have honor, etc. etc. The latest is FLACs (listened to in real-time) sound indistinguishable from AIFs or WAVs. Some or all might be for other folks, I don't know. I can only report on my own experience. My own experience tells me that -for me- not a single one of these is true.
La théorie ne correspond pas toujours à la réalité c'est bien vrai. En théorie, le pire des lecteurs CD devrait toujours être supérieur à la meilleure table TT. Est-ce le cas?
RépondreEffacerTrès franchement, à part les inconditionnels du forum Steve Hoffman, personne n'accorde la moindre importance à Barry Diament et à ses diatribes anti-technologiques. Il a certainement eu une oreille meilleure que la moyenne lorsqu'il s'occupait de remastérisations dans les années 80 (avec toutefois quelques ratés) mais nous avons ici affaire à quelqu'un qui a dû masteriser un album en quinze ans, qui accumule les affirmations non vérifiables (cf. le tic de "my experience tells") et qui caresse les membres du forum dans le sens du poil.
RépondreEffacerÀ peu près toutes les "expériences" de Barry Diament relèvent de la pseudo-science : "ça" fait des choses qu'il constate à l'oreille, sur lesquelles il n'a pas le moindre embryon d'explication, et qui ne sont évidemment pas vérifiables par des appareils de mesure.
Et à côté de ça, le bonhomme se vante d'avoir une ouïe qui discerne des sons de 26 kHz...