mardi 4 janvier 2011

RIP Gerry Rafferty

Triste, mais le temps passe et emporte peu à peu nos héros de jeunesse.
L'auteur-interprète d'un de mes tout premiers 45-tours vient d'être emporté après une spirale descendante alcoolisée qui s’est étendue sur de longues années.
Vous vous rappelez Baker Street de Gerry Rafferty?
Formidable hit AM-FM, mis en son avec une science qui s’est peu à peu perdue dans le temps. Un solo de sax si populaire qu'onr aconte que les ventes de saxophone ont connu une hausse soudaine à cause de ce hiy!
Le nom de Gerry Rafferty est pour moi indissociable de ma découverte du rock et de la pop musik. Son disque "City To City" fut un des premiers 33-tours de mon grand copain de l'époque, Y.R., et Baker Street jouait, tout le temps, sur toutes les sonos.

D'autres parmi vous reconnaîtrez sa voix dans son tout premier "single", au sein d'un duo avec Joe Egan appelé Stealers Wheel, qui faisait partie de la bande son du Reservoir Dogs de Tarantino, grand amateur du rock façon seventies... Ça s'appelait Stuck In The Middle With You... et ça racontait sur un ton léger une sale moment à endurer un party de l'industrie du disque. Ironiquement, après la séparation de Stealers Wheel, Rafferty devrait se battre pendant trois ans avec l'industrie avant de pouvoir sortir son premier disque solo, le fameux City To City, qui s'accrocherait 49 semaines dans le Top 200 de Billboard.

Je passe la plume à un certain Nick Derisio de l'excellent site Something Else Reviews
Recent reports out of London have Rafferty turning to drink, busking for tips, trashing hotel rooms, suffering from a liver ailment.
No matter. Yearning yet forever young, my old vinyl version of "City to City" is a reverie that will always take me back. Back to "Baker Street," back to teenage dreams of flight -- to a place we could never be found, to a place far away from this town -- but then, importantly, to our inevitable return.
It's appropriate, for me, then that I still must dust off the old turntable -- carefully preserved, yet stored away from my every-day grownup life -- to get there.
Gerry Rafferty takes me full circle.


R.I.P.

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